Notre Dame de Fatima, Marie de l’Ascension
Je ne l’ai vu encore relevé par personne : cette année l’Ascension est le 13 mai, le jour de la fête de Notre Dame de Fatima – dont la mémoire ne sera donc pas célébrée liturgiquement. Que nous dit cette occurrence ?
Pour comprendre les sentiments de Marie à l’Ascension, nous devons comprendre les liens qui l’unissaient à son Fils : ce sont les liens charnels d’une mère pour celui qu’elle a porté, mis au monde, nourri, élevé et qu’elle a vu grandir. Mais pour cette Mère-là s’ajoute le fait qu’elle est restée vierge par amour pour Lui, qu’elle l’a soutenu de ses prières dans sa mission et de sa présence à Capharnaüm, et qu’elle a continué cela dans sa Passion jusqu’au pied de la Croix.
Dans cet esprit, le Père d’Elbée dit (dans son petit livre « Croire à l’Amour », à recommander à tous), qu’à l’Ascension la Mère de Dieu voudrait bien partir pour être avec Jésus pour toujours, mais se dit que si sa présence dans l’Église naissante est nécessaire, alors elle consent à rester sur terre ; on peut bien le penser de la Sainte Vierge, puisque nous voyons que ces sentiments seront ensuite ceux de Saint Paul, et encore de Saint Martin. Et de fait la Mère de Jésus guide les disciples de son Fils dans leur prière pour que l’Esprit-Saint promis soit envoyé : c’est le rôle d’une mère que d’apprendre à prier à ses enfants.
Voilà donc l’état d’esprit de Marie le jour où la victoire de son Fils est manifeste aux yeux de ses disciples.
Et cette année, donc, nous méditerons une nouvelle fois ces choses le jour où l’Église se souvient habituellement des apparitions où Marie, la Mère de l’Église, a promis « à la fin mon cœur immaculé triomphera ». Mais pour cela elle a demandé qu’on prie, spécialement le chapelet, et qu’on fasse pénitence.
Malgré cet avertissement, la Russie a répandu ses erreurs dans le monde et, même si peu en sont conscients, la philosophie politique de nos dirigeants est pour la majeure part marxiste. Ainsi la dictature mondiale qui s’installe sous nos yeux est en grande partie le fruit des erreurs de la Russie soviétique.
Que chacun médite tout cela et en tire les conclusions que l’Esprit Saint lui inspirera. Une chose me paraît certaine, c’est qu’il faut prier comme jamais nous ne l’avons fait – et faire pénitence !
Père Bernard Pellabeuf
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