La préférence nationale selon Saint Thomas d'Aquin
A propos de la préférence nationale, rappelons ce qu'écrivait St Thomas d’Aquin, Docteur de l'Eglise, dans la Somme Théologique (IIa IIae, QUESTION 26 : L’ORDRE DE LA CHARITÉ, ARTICLE 8: Doit-on aimer davantage celui qui nous est uni par le sang ?) :
"Ainsi donc faut-il dire que l’amitié de ceux qui sont du même sang est fondée sur la communauté de l’origine naturelle, celle qui unit des concitoyens sur la communauté civile, celle qui unit des soldats sur la communauté guerrière. C’est pourquoi, en ce qui concerne la nature, nous devons aimer davantage nos parents; en ce qui touche aux relations de la vie civile, nos concitoyens; et enfin, en ce qui concerne la guerre, nos compagnons d’armes. Ce qui fait dire à Aristote: 'A chacun il faut rendre ce qui lui revient en propre et répond à sa qualité. Et c’est ce qui se pratique généralement: c’est la famille que l’on invite aux noces; de même, envers ses parents, le premier devoir apparaîtra d’assurer leur subsistance, ainsi que l’honneur qui leur revient.' Et ainsi en est-il dans les autres amitiés."
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