le grade des aumôniers
Le grade des aumôniers
Quand j’étais aumônier militaire, les règlements stipulaient :
- L’aumônier n’a ni rang ni grade (aujourd’hui la formule est que l’aumônier a le grade d’aumônier, ce qui est idiot, car il n’est pas dans la hiérarchie militaire, au moins en France ; là où ils portent des galons, ils en sont embarrassés, car les militaires du rang n’osent pas les aborder) ;
- il a la solde d’un officier subalterne : pendant les quatre premières années, il a celle d’un sous-lieutenant (ou enseigne de vaisseau de seconde classe) et ensuite celle d’un capitaine (ou lieutenant de vaisseau) ;
- pour la préséance, il est considéré comme le plus jeune des officiers supérieurs, ce qui prouve que la république est moins avare de ses honneurs que de ses sous ; le système faisait que l’aumônier pouvait manger avec les militaires de toutes les catégories de grades (à l’exception des locaux réservés aux officiers généraux, où il doit être invité).
Les grades obtenus (dans la réserve ou dans l’active) avant la signature du contrat d’engagement comme aumônier n’avaient pas d’incidence sur le statut de l’aumônier.
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